Orazio Puglisi

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Monteverdi

Claudio Monteverdi (baptisé le 15 janvier 1567 à Crémone1 et mort le  à Venise), est un compositeur italien.

Ses œuvres, essentiellement vocales, se situent à la charnière de la Renaissance et du baroque. Au cours de sa longue vie, il a produit des pièces appartenant aussi bien au style ancien qu’au nouveau et a apporté d’importants changements au style de son époque. Il est considéré comme l’un des créateurs de l’opéra et, avec L’Orfeo, comme l’auteur du premier chef-d’œuvre du genre. Il est également le dernier grand représentant de l’école italienne du madrigal, genre auquel il a consacré neuf Livres, ainsi que l’auteur d’une abondante œuvre de musique religieuse polyphonique (messes, vêpres, motets…).

 

Biographie

1567-1613 : de Crémone à Mantoue

Né à Crémone en 15672,3 dans la patrie des luthiers, élève de Marc’Antonio Ingegneri, il y apprit, en même temps qu’il acquérait une formation humaniste, l’orgue, la viole, le chant et le contrepoint en usage à la fin de la Renaissance. Âgé de vingt ans à peine, il publie en 1587, à Venise, son premier Livre de Madrigaux à cinq voix.

En 1590, Monteverdi commença à travailler comme maître de musique de la chambre, à la cour de l’exubérant Vincenzo Ier de Mantoue. En 1601 il y devient maître de chapelle. Il y restera, malgré de nombreuses difficultés, jusqu’en 1613, ne quittant la ville qu’après la mort, en 1612, de son premier patron.

À Mantoue, comme plus tard à Venise, Monteverdi se consacra aussi bien à l’écriture de madrigaux, composant les Livres II à V, qu’à la musique religieuse et au tout nouveau genre de l’opéra. Dans le cinquième Livre de Madrigaux, publié en 1605, le compositeur, pour la première fois, expose l’opposition du style nouveau (ou seconda prattica), qu’il associe dans sa préface à la Perfection de la musique moderne, et du style ancien (ou prima prattica), caractérisé par une stricte observance des règles du contrepoint, telles qu’elles étaient enseignées, au milieu du siècle précédent, par Gioseffo Zarlino. En outre, cinq des madrigaux accueillent pour la première fois une basse continue, marquant le passage du style ancien à voix seules, au nouveau stile concertato baroque.

Buste en bronze de Monteverdi dans les Jardins publics Jean-Paul II, à Crémone.

Utilisant la monodie avec basse, préconisée à la même époque par les réformateurs de la musique florentine (les PeriCaccini, qu’il a sans doute connus), et désireux par tous les moyens de far stupire (« surprendre ») et d’exprimer les « affects » (affetti) d’un texte, autrement dit d’émouvoir (movere gli affetti), il était logique qu’il franchît à son tour le pas conduisant au dramma per musica, c’est-à-dire au futur opéra. En 1607, soit sept ans seulement après l’Eurydice de Peri, il composa sa première œuvre scénique, l’Orfeo, sur un livret d’Alessandro Striggio, et empruntant au même canevas mythologique : la fable d’Orphée et d’Eurydice. L’ouvrage fut représenté avec un grand succès dans une salle du palais des Gonzague, ajoutant comme c’était la coutume, au faste du carnaval annuel de Mantoue.

L’Orfeo est caractérisé par une grande intensité dramatique et par une instrumentation vivante, transmises grâce à deux éditions luxueuses successives ; fait rarissime à l’époque, et dont ne bénéficièrent aucun des ouvrages dramatiques suivants de Monteverdi. Pour la première fois, un compositeur indique précisément la place de chaque instrument, et dans certains cas (Possente spirto du troisième acte) la réalisation instrumentale de chaque partie. Il s’agit de la première composition de grande ampleur dont l’instrumentation requise pour la création nous soit parvenue. L’intrigue y est dépeinte au moyen de tableaux musicaux contrastés. Avec cet opéra, Monteverdi a, sinon créé, du moins donné ses lettres de noblesse à un style de musique entièrement nouveau qui fut appelé le dramma per musica.

Pourquoi cette vidéo car le beau est partout et surtout car la bande son est de Monteverdi « L’incoronazione di Poppea ! »

Son deuxième ouvrage lyrique, L’Arianna, tragedia in musica, sur un poème d’Ottavio Rinuccini, fut joué à la cour de Mantoue le 28 mai 1608. L’œuvre, marquée par la disparition, l’automne précédent, de l’épouse du compositeur, Claudia Cattaneo, puis pendant les répétitions, de la jeune chanteuse qui devait créer le rôle, conserve, dans l’unique partie qui a survécu, le Lamento (Lasciatemi morire), un ton d’extrême intensité tragique, qui émut, selon les témoignages du temps, jusqu’aux larmes les premiers spectateurs. Son succès fut tel que Monteverdi en réutilisa par deux fois la musique : en 1614, dans une version polyphonique à cinq voix, publiée dans le VIe Livre de madrigaux ; puis à la fin de sa vie, dans une version latine sacrée, Pianto della Madona (« Pleurs de la Madone »), publiée en 1641 dans son recueil d’œuvres sacrées : la Selva morale e spirituale. La partition de l’opéra disparut dans un incendie, du vivant de Monteverdi, quand l’Autriche envahit la ville de Mantoue (1630).

L’œuvre sacrée la plus importante de Monteverdi, au cours de ses années mantouannes, reste les Vespro della Beata Vergine (« Vêpres de la Vierge », 1610). Elle demeure un des plus importants exemples de musique religieuse, et peut être comparée à des œuvres comme le Messie de Georg Friedrich Haendel ou les deux Johannes-Passion et Matthäus-Passion de Jean-Sébastien Bach. Chaque partie de l’ouvrage (qui en comprend vingt-cinq au total) est entièrement développée non seulement musicalement mais aussi quasi théâtralement : on peut considérer que chaque intervention vocale, en petit chœur, chœur alterné, chœur complet, duo de solistes ou en solistes, de même que les différentes interventions instrumentales et leurs différents timbres sont utilisés pour faire naître un effet dramatique et émotionnel d’une manière totalement nouvelle pour l’époque. En réalité, s’en tenir à cette perspective amènerait une vision erronée : ne renonçant à rien, la partition intègre des éléments d’origine profane sans jamais renoncer à son objectif religieux. Dans ce Vespro, Monteverdi ne renie aucune des traditions séculaires, liturgiques et musicales, de l’Église catholique, mais les présente sous un angle de vue entièrement renouvelé. Stile nuovo et stile antico (« style nouveau » et « style ancien ») sont ici parfaitement mêlés.

Sans réelle surprise, Monteverdi travaille aussi, à la même époque, à une œuvre témoignant de son attachement au stile antico (le « style ancien »a), la Missa in illo tempore, qu’il publie la même année que les Vêpres, dans l’intention de la dédier au pape, auquel il rendit visite, à l’automne 1610. La conjonction de ces deux œuvres, « deux visages de la Contre-Réforme » selon D. Morrier, témoigne de la double appartenance, revendiquée par Monteverdi, d’une part à la tradition des polyphonies franco-flamandes les plus rigoureuses, de l’autre à celle du stile nuovo, dominé par la recherche d’expressivité, de contraste, et de couleur instrumentale.

1613-1643 : les années vénitiennes

Portrait de Claudio Monteverdi par Bernardo Strozzi (1640).

En août 1613 Monteverdi, dont la situation s’était dégradée à Mantoue, obtient le poste convoité de maître de chapelle à la basilique Saint-Marc de Venise, à la tête de la Cappella Marciana. Il y succède à des maîtres prestigieux tels que Adrien WillaertAndrea et Giovanni Gabrieli. Éloigné dans un premier temps, comme il le confiera en 1620, de la musique théâtrale, il réalise de nombreuses œuvres religieuses ; un Gloria, deux messes, ainsi que diverses pièces pour les grandes fêtes de l’année liturgique et la fête de saint Marc. Il publie des œuvres à Mantoue, comme le ballet Tirsi e Clori, mais refusera d’y retourner.

Après la mort de son fils, Monteverdi, qui ne s’était pas remarié, entre dans les ordres ; il sera ordonné prêtre le . Il continue cependant à écrire, tant dans la veine amoureuse et poétique du madrigal, que pour l’opéra, dont le développement prend une ampleur considérable dans la Venise des années 1630, avec l’ouverture des premiers théâtres lyriques publics (Teatro San Cassiano, 1637).

C’est à Venise, qu’il publie les Livres VI à VIII de madrigaux, ainsi que ses Scherzib musicali in Stile recitativo (1632). Le Livre VIII, publié en 1638, contient les madrigaux appelés Madrigaux guerriers et amoureux, précédés d’une importante préface. Considérés comme l’aboutissement du travail de Monteverdi dans le domaine du madrigal, ils en ferment en même temps l’histoire. Le Livre VIII contient des œuvres écrites sur plus de trente ans, telles que le Lamento della Ninfa, ou l’impressionnant Hor ch’el ciel, sur des poèmes de Rinuccini et de Pétrarque. Il intègre encore la scène dramatique Il combattimento di Tancredi e Clorinda (« le Combat de Tancrède et Clorinde ») (1624), d’après la Jérusalem délivrée du Tasse (Torquato Tasso), dans laquelle instruments et voix forment deux entités distinctes. L’originalité de cette composition provient du rapprochement du genre madrigalesque et du Stile rappresentativo (imitatif), ainsi que de l’utilisation pour la première fois du tremolo de cordes (cordes jouées rapidement avec l’archet) pour créer des effets expressifs, en particulier la colère et l’agitation (stile concitato), dans les scènes les plus dramatiques. Dans leur totalité, les huit livres de madrigaux montrent l’immense développement de la musique polyphonique de la Renaissance et son évolution vers le style concertant et la monodie accompagnée, caractéristiques de la musique baroque. Le Neuvième Livre, publié en 1651, après sa mort, comporte des pièces plus légères, composées probablement à différents moments de sa vie et représentatives de ces deux styles.

Pendant les dernières années de sa vie, Monteverdi, malade, compose de nombreux opéras, dont ne subsistent que deux œuvres majeures : il ritorno d’Ulisse in patria (Le Retour d’Ulysse dans sa patrie) (1641), et l’opéra historique L’incoronazione di Poppea (le Couronnement de Poppée) (1642). L’Incoronazione, en particulier, est considéré comme le point culminant de l’œuvre dramatique du maître italien, bien que l’authenticité globale de l’ensemble reste contestée et que le nom de Francesco Cavalli, le principal successeur de Monteverdi à Venise, ait souvent été avancé. Il contient des scènes dramatiques aussi bien que comiques (ce qui restera une caractéristique de l’opéra baroque, à l’image du théâtre élisabéthain), et des descriptions plus réalistes des personnages. Il requiert un orchestre plus réduit et donne un rôle moins prédominant au chœur. Il utilise en outre, pour le rôle de Néron, une voix de castrat. Monteverdi a composé au moins dix-huit opéras, dont ne nous sont parvenus que l’Orfeo, l’Incoronazione di PoppeaIl Ritorno d’Ulisse in patria et le Lamento de son second ouvrage lyrique l’Arianna.

La publication soignée, en 1641, de sa Selva morale e spirituale, contenant quarante pièces sacrées d’époque et de styles différents, marque l’aboutissement de la carrière du compositeur dans le domaine de la musique religieuse. L’ensemble contient aussi bien des pièces écrites dans le style ancien, en usage à l’époque de Palestrina ou de Roland de Lassus, que des pièces dans le style de la seconda pratica, à la formation de laquelle Monteverdi aura, plus que tout autre, contribué.

Claudio Monteverdi meurt à Venise en 1643 (vraisemblablement d’une cirrhose), célébré dans l’Europe entière. Son influence fut considérable, en particulier auprès d’un compositeur comme Heinrich Schütz qui vint travailler auprès de lui et exporta dans le monde luthérien les techniques de polychoralité (oppositions spatiales de groupes vocaux ou instrumentaux, grâce en particulier aux doubles tribunes de San Marco). Il est enterré dans l’église Santa Maria Gloriosa dei Frari, aux côtés du Titien et d’Antonio Canova.

Médaillon avec portrait de Monteverdi (posthume), eau-forte de Barberis (XIXe siècle).
Manuscrit de Claudio Monteverdi, Il ritorno d’Ulisse in patria, 1641.

Œuvre

Claudio Monteverdi laisse un catalogue de 254 œuvres.

Sacrées

Vocales profanes. Recueils

Fichiers audio
Cruda Amarilli – 5e Livre de madrigaux
Durée : 2 minutes et 34 secondes.
Lamento della Ninfa
Durée : 5 minutes et 58 secondes.
Du misera regina – Il ritorno d’Ulisse in patria
Durée : 10 minutes et 1 seconde.
Toccata de l’Orfeo. Ensemble de cordes, clavecin et trompette
Durée : 1 minute et 31 secondes.

Œuvres dramatiques

Opéras

  • L’Orfeo, favola in musica (« Orphée, fable en musique »), Alessandro Striggio, repr. Mantoue, 24.2.1607. Imprimé à Venise en 1609.
  • L’Arianna (« Ariane »), Ottavio Rinuccini, repr. Mantoue, 28.5.1608, perdu, sauf le Lamento d’Arianna.
  • Le nozze di Teti e di Peleo (« Les Noces de Thétis et Pélée »), Mantoue, 1617 (perdu).
  • Andromeda (« Andromède »), Mantoue, 1620 (perdu).
  • La finta pazza Licori (« La fausse folle Licori »), 1627 (perdu).
  • Armida abbandonata, madrigale rappresentativo (« Armide abandonnée, madrigal en style représentatif »), Le Tasse, 1627 (perdu).
  • Proserpina rapita (L’« Enlèvement de Proserpine »), Venise, 1630 (perdu).
  • Il ritorno d’Ulisse in patria, tragedia di lieto fine (« Le Retour d’Ulysse dans sa patrie, tragédie avec fin heureuse »), (Giacomo Badoaro), Venise, teatro San Cassiano, carnaval 1640.
  • Le nozze d’Enea con Lavinia (« Les Noces d’Énée et de Lavinia »), Venise, 1641 (perdu).
  • L’incoronazione di Poppea (« Le Couronnement de Poppée »), Giovanni Francesco Busenello, Venise, teatro SS. Giovanni e Paolo, carnaval 1643 (deux manuscrits).

Ballets

  • Tirsi e Clori, Mantoue, 1616.
  • Apollo, balletto pastorale, 1620 (perdu).
  • La vittoria d’amorePiacenza, 1641 (perdu).

Prologues

  • Prologue pour L’idroppica (Guarini), Mantoue, 2.6.1608 (perdu).
  • Prologue pour La Maddalena, sacra rappresentazione, repr. Mantoue, 6.1617. Publié à Venise en 1617.
  • Prologue et Intermède, Gli amori di Diana e di Endimione, Parme, 1628 (perdu).

Autres œuvres dramatiques

Hommages

Sont nommés en son honneur :

Correspondance

  • Claudio Monteverdi, Correspondance, préfaces, épîtres dédicatoires. Texte original intégral (bilingue). Traduit par Annonciade Russo. Introduction et notes par Jean-Philippe NavarreMardagaSprimont (Belgique), 2001 (BNF 38887206).

Notes et références

Notes

  1.  Antico ne se réfère en aucun cas à l’Antiquité et ne signifie pas « antique » mais simplement « ancien », par opposition à nuovo (« nouveau »).
  2.  Prononciation : « Skerdzi ».
  3.  « Scherzi musicali », qui ne se traduit pas, signifie littéralement « plaisanteries musicales » mais désigne en réalité, dans un sens plus large, des pièces au caractère enjoué.
  4.  « Pièces concertantesMadrigaux à 1, 2, 3, 4 et 6 voix, avec d’autres sortes de chants ».
  5.  « Deux lettres d’amour dans le genre représentatif ».
  6.  « Scherzi musicali, c’est-à-dire airs et madrigaux en style représentatif, avec une chaconne, à 1 et 2 voix ».

Références

  1.  Fabbrip. 6.
  2.  « Claudio Monteverdi [archive] », sur Larousse.fr (consulté le )
  3.  « Claudio Monteverdi [archive] », sur Britannica.fr (consulté le )
  4.  « IAU Minor Planet Center: (5063) Monteverdi [archive] », sur www.minorplanetcenter.net (consulté le )
  5.  « Planetary Names: Crater, craters: Monteverdi on Mercury [archive] », sur planetarynames.wr.usgs.gov (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Ouvrages en français

  • Leo Schrade (trad. de l’anglais par Jacques Drillonpréf. Maurice Le Roux), Monteverdi, Paris, Lattèscoll. « Musiques et musiciens »,  (1re éd. 1950 (en)), 363 p. (OCLC 958957321) — rééd. coll. « Agora » (no 52), Presses pocket, 1991.
  • L’ombre de Monteverdi – La querelle de la nouvelle musique (1600-1638) : L’Artusi ou les imperfections de la musique moderne (trad. de l’italien), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, , 216 p. (ISBN 978-2-7535-0673-2), traduction des deux dissertations de L’Artusi, ovvero Delle imperfezioni della moderna musica, préface et commentaires par Xavier Bisaro, Giuliano Chiello et Pierre-Henry Frangne.
  • Roger TellartClaudio Monteverdi, Fayard, 1997.
  • Philippe Beaussant, Monteverdi, Fayard, 2003.
  • Rinaldo AlessandriniMonteverdi, trad. Béatrice Arbal, Actes Sud, 2004.
  • L’Avant-scène opéra : Le Couronnement de Poppéeno 115, 1988.
  • L’Avant-scène opéra : Le retour d’Ulysse dans sa patrieno 159, 1994.
  • Philippe BeaussantLe chant d’Orphée selon Monteverdi : essai, Paris, Fayard, 207 p. (ISBN 2-213-61173-4OCLC 490887064BNF 38826805)
  • Manfred Bukofzer (trad. de l’anglais par Claude Chauvel, Dennis Collins, Frank Langlois et Nicole Wild), La musique baroque : 1600-1750 de Monteverdi à Bach [« Music in the baroque era »], Paris, Éditions Jean-Claude Lattèscoll. « Musiques et musiciens »,  (1re éd. 1947), 485 p. (ISBN 2-266-03623-8OCLC 19357552BNF 35009151)
  • Jean-Philippe Guye, « Le Lamento d’Arianna de Monteverdi. L’Arianna en contexte. Éléments d’une analyse des moyens expressifs », Analyse Musicaleno 43, 2002.
  • Marcel Marnat, Venise, faute de mieux, coll. « les Romans d’Auguste », Aug. Zurfluh, 2008.
  • Denis Morrier, Les trois visages de Monteverdi. coll. « Passerelles », Harmonia Mundi, 1998 (avec 2 CD).
  • Denis Morrier, L’Avant Scène Opéra : Orfeono 207, 2002.
  • Christophe Georis, Monteverdi letterato, ou les métamorphoses du texte, Paris, Champion, 2013 (inclut l’ensemble des textes poétiques des madrigaux, édités de façon critique, et leur traduction en français).
Conte musical illustré

Ouvrages en italien

  • (it) Claudio Gallico, Claudio Monteverdi. Poésia musicale, teatro e musica sacra, Einaudi, Turin, 1979.
  • (it) Paolo Fabbri, Monteverdi, EDT, Turin, 1985.
  • (it) Giuseppe Clericetti, Claudio Monteverdi. Miracolosa bellezza, Zecchini, Varese, 2023.

Ouvrages en anglais

  • (en) Gary Adams, Dyke Kiel, Claudio Monteverdi. A Guide to Research. Garland Publishing Inc., New York & Londres, 1989.
  • (en) Denis ArnoldMonteverdi (1963), « The Master musicians », J.M.Dent & Sons Ltd, Londres, 1975.
  • (en) Denis Arnold & Nigel Fortune, The New Monteverdi Companion, Faber and Faber, Londres, 1985.
  • (en) Leopold Silke, Monteverdi (Music in Transition), (1982), trad. de l’allemand par Anne Smith, Clarendon Press, Oxford, 1991.
  • (en) Gary Tomlinson, Monteverdi and the End of Renaissance, University of California Press, Berkeley & Los Angeles, 1987.
  • (en) John Whenham, Monteverdi : Vespers (1610), Cambridge Music Handbooks, Cambridge University Press, 1997.
  • (en) Paolo Fabbri (trad. Tim Carter), Monteverdi, Cambridge University Press, , 368 p..
  • (en) Susan Lewis et Maria Virginia AcuñaClaudio Monteverdi : A Research and Information GuideRoutledge, 242 p. (présentation en ligne [archive]).

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