PRÉSENTATION
L’esthétique en tant que discipline philosophique n’apparaît qu’au XVIIIe siècle. Mais longtemps avant l’invention d’un terme spécifique, les questions esthétiques commencèrent à être posées par les Grecs puis par les Romains. Dans la Grèce ancienne, la découverte de la beauté fut la conséquence immédiate de l’intuition de l’univers. Aux yeux des Grecs, l’univers se montra dans la splendeur d’un kosmos, c’est-à-dire d’un « bel ordre », d’un système cohérent de parties articulées de façon téléologique, apte à susciter un sentiment d’admiration et d’émulation. À partir de la pensée pythagoricienne, la beauté d’un objet se
trouva donc déterminée par la proportion de sa structure ou bien par son ordre (kosmos).
Ce livre se propose d’observer comment, dans les cultures grecque et romaine – soit d’Homère jusqu’à Plotin –, l’idée de kosmos marque et influence l’expérience de l’art, du triple point de vue de la production de l’objet artistique, de sa structure et de ses effets sur le public. Il permet de comprendre intimement, à partir de ses fondements, les déploiements de l’esthétique occidentale.
PRESSE
La pensée antique du beau, telle que ce beau livre l’orchestre avec érudition, sans pédanterie, accessible et exigeant, devrait encore parler à tous ceux qui ont soin du monde.
Études – Juin 2011
BIOGRAPHIES CONTRIBUTEURS
Giovanni Lombardo
Giovanni Lombardo enseigne l’Esthétique à l’université de Messine (Italie). Il a traduit en italien le traité Du Style de Démétrios (Palerme, 1999) et le traité Du Sublime de Longin (Palerme, 2007), a publié Hypsegoria. Studi sulla retorica del sublime (Modène, 1988), L’Estetica antica (Bologne, 2002), La Pietra di Eraclea. Tre saggi sulla poetica antica (Macerata, 2006), et La Traduzione della poesia. Studî e prove (Rome, 2009).