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Histoire de la musique classique occidentale

Scarlatti
L’Italie est, dès le Moyen Âge, le berceau de la musique classique avec Guido d’Arezzo (la notation musicale) et Pétrarque (les canzonieri des troubadours), qui chacun à leur manière participèrent à son développement. Le madrigal du Trecento et les estampies donnent une idée de l’évolution de la musique profane.
Aujourd’hui[Quand ?] encore, nombre de termes ou de formes usités en musique classique viennent de l’italien (a cappella, adagio, aria, arioso, cantate, canzone, coda, concerto, oratorio, partita, recitativo, scherzo, sonata, toccata, etc.). On ne peut évoquer[style à revoir] cette musique sans citer les luthiers majeurs qu’étaient Andrea Amati, Niccolò Amati et Antonio Stradivari qui ont donné leurs lettres de noblesse aux instruments à cordes ou le facteur de clavecins Bartolomeo Cristofori auquel on doit l’invention du piano-forte. Plus récemment[Quand ?], l’Italie est aussi le foyer de grands chefs d’orchestre tels Arturo Toscanini, Riccardo Chailly, Carlo Maria Giulini, Giuseppe Sinopoli, Riccardo Muti et Claudio Abbado, et de grands interprètes tels Arturo Benedetti Michelangeli, Quartetto Italiano, I Musici, Salvatore Accardo, Maurizio Pollini, Uto Ughi, Aldo Ciccolini, Severino Gazzelloni, Ferruccio Busoni, Roberto Fabbriciani, Bruno Canino, Oscar Ghiglia.
La Renaissance italienne va voir se développer la polyphonie sacrée (Miserere), le frottole et le madrigal profane avec : Gregorio Allegri, Giulio Caccini, Emilio de’ Cavalieri, Giovanni Gabrieli, Carlo Gesualdo, Claudio Monteverdi, et Giovanni Pierluigi da Palestrina.
Dès la période baroque, la musique atteint son plein rayonnement en Italie notamment par l’avènement du concerto avec des compositeurs tels que : Tomaso Albinoni, Arcangelo Corelli, Girolamo Frescobaldi, Pietro Locatelli, Jean-Baptiste Pergolèse, Antonio Salieri, Alessandro Scarlatti, Domenico Scarlatti et Antonio Vivaldi. Le romantisme en Italie connaît son heure de gloire essentiellement avec l’opéra. La musique symphonique se développe en dehors de la péninsule où elle est peu représentée : Muzio Clementi, Luigi Cherubini, Niccolò Paganini, et Giovanni Battista Viotti.
Les modernes et les néo-classiques prennent aussi le tournant de l’atonalité et du dodécaphonisme en Italie suivis par les adeptes du sérialisme de la musique contemporaine : Luciano Berio, Ferruccio Busoni, Sylvano Bussotti, Ennio Morricone, Luigi Nono, Ottorino Respighi, Luigi Russolo, et Giacinto Scelsi
L’Italie est la patrie de l’opéra. Au XVIIIe siècle, 150 villes d’Italie possédaient au moins un théâtre d’opéra. Rome et Venise disposaient de huit salles, Naples et Florence venaient ensuite avec quatre et trois salles[3]. L’opéra sous sa forme moderne naît à Florence au début du XVIIe siècle, atteint son apogée avec les romantiques du XIXe puis se développe encore de nos jours avec les contemporains ; cette passion pour la voix conduit à l’avènement des castrats (Farinelli) et au culte du bel canto au travers de divas telle Renata Tebaldi (soprano) ou Cecilia Bartoli (mezzo-soprano) ou de ténors tels Enrico Caruso ou Luciano Pavarotti. Parmi les grands compositeurs d’opéra figurent Vincenzo Bellini, Domenico Cimarosa, Luigi Dallapiccola, Gaetano Donizetti, Bruno Maderna, Claudio Monteverdi, Jacopo Peri, Giacomo Puccini, Gioachino Rossini, et Giuseppe Verdi.
Bien que moins connu, ce style est aussi l’apanage de la créativité italienne en ses débuts (à la Renaissance), à Milan notamment. L’un des premiers ballets de Cour créés en France en 1581 fut composé par Balthazar de Beaujoyeulx (en fait « Baltazarini di Belgioioso »). D’autres chorégraphes-compositeurs suivront : Fabritio Caroso, Cesare Negri, et Salvatore Viganò.