Les allégations de génocide culturel des Ouïghours font référence à des témoignages et des faits qualifiés d’ethnocidaires et dénoncés par des exilés ouïghours, des ONG internationales ainsi que plusieurs États à l’encontre du gouvernement de la république populaire de Chine. Ce dernier y mène, depuis le début des années 2010, une politique répressive contre les Ouïghours, un peuple musulman et turcophone du Xinjiang, région autonome du Nord-Ouest de la Chine. Le gouvernement chinois affirme qu’il s’agit d’un « processus de rééducation » afin de garantir la sécurité dans le Xinjiang, après les émeutes de juillet 2009. Human Rights Watch ainsi que certains médias dénoncent des violations systématiques des droits de l’homme.
Le gouvernement fédéral des États-Unis, les parlements du Royaume-Uni, de la France, du Canada et une vingtaine d’autres pays adoptent des résolutions déclarant leur reconnaissance de la qualification de « génocide ». À l’inverse, une cinquantaine de pays et organisations internationales, dont la Ligue arabe, la Russie, le Nigeria, les Philippines, rejettent cette qualification et apportent leur soutien à la Chine.