Orazio Puglisi

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Le Génocide Cambodgien

 

2 MILLIONS DE VICTIMES

Un mouvement politique partisan du régime communiste, appelé le mouvement des Khmers rouges est responsable de la mort de 2 millions de personnes entre 1975 et 1979. Leur objectif été d’assassiner tous ceux qui n’adhéraient pas à leurs idées, tous ceux qui ne représentaient pas les convictions du parti. Le leader de ce groupe était connu sous le nom de Pol Pot. L’ONU n’a jamais souhaité employer le terme de génocide mais celui de crime contre l’humanité.

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Le génocide cambodgien est l’ensemble des massacres, exécutions et persécutions ethniques, religieuses ou politiques commis par les Khmers rouges, mouvement nationaliste et communiste radical, lorsqu’il contrôla le Cambodge de 1975 à 1979. Durant ces quatre années, les Khmers rouges, dont le chef principal était Pol Pot, dirigèrent un régime connu sous le nom officiel de Kampuchéa démocratique, qui soumit la population à une dictature d’une rare violence et dont la politique causa entre 1,5 et 2 millions de morts.

Pol Pot et les Khmers rouges étaient soutenus depuis longtemps par le Parti communiste chinois (PCC) et Mao Zedong lui-même2,3,4. On estime qu’au moins 90 % de l’aide étrangère aux Khmers rouges provenait de la Chine, dont au moins 1 milliard de dollars d’aide économique et militaire chinoise sans intérêt pour la seule année 19755,6,7. Adoptant une politique ultra-maoïste influencée par la révolution culturelle, les Khmers rouges ont également lancé le « Maha Lout Ploh », copiant le « Grand Bond en avant » de la Chine qui a causé des dizaines de millions de morts par famine2,8.

Il n’existe pas de consensus sur le nombre total de victimes ; toutefois, les 1,7 million de morts (soit 21 % de la population cambodgienne de l’époque) évalués par le programme d’étude sur le génocide cambodgien de l’Université Yale semblent de nos jours le chiffre le plus crédible. Certaines sources évoquent plus de 3 millions de morts, dans la mesure où le recensement de 1971 effectué au Royaume du Cambodge était incomplet, négligeant par exemple un grand nombre de réfugiés, victimes de la guerre civile et des bombardements américains, dans l’est du pays, à la suite des conséquences de la guerre du Vietnam.

Un tribunal international parrainé par l’ONU a été mis en place dans les années 2000 pour juger les crimes des Khmers rouges, mais les procédures n’ont visé que quelques personnes et, du fait de la lenteur des procédures, plusieurs accusés sont morts avant qu’un verdict puisse être rendu. Dans les années 2010, le directeur de prison Douch, puis les hauts responsables Khieu Samphân et Nuon Chea, ont été condamnés pour crimes contre l’humanité.

Les crimes perpétrés par le Kampuchéa démocratique, qui mêlent des critères politiques, sociaux, ethniques, raciaux, sont souvent désignés dans leur ensemble sous le nom de « génocide cambodgien » du fait de l’ampleur des massacres et du caractère génocidaire de certains, bien qu’aujourd’hui la plupart des spécialistes n’identifient pas cet ensemble de crimes à un génocide (au sens juridique) de la nation cambodgienne. Ce n’est qu’en , lors d’une nouvelle condamnation de Khieu Samphân et Nuon Chea, que la qualification de génocide est reconnue sur le plan du droit international : sont ainsi admis un génocide des Vietnamiens et un génocide des Chams, deux des minorités persécutées du Cambodge. Ce jugement est en grande partie conforme au sentiment des scientifiques.

 

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